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Al-Faw est le 8e site saoudien inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO

Al-Faw est connu pour sa richesse en outils anciens, en gravures rupestres, en routes commerciales, en systèmes de gestion de l'eau, etc.
Résumé de l'article :
  • Al-Faw est reconnu comme un site du patrimoine mondial de l'UNESCO, ce qui en fait le8e site d'Arabie saoudite.
  • La zone archéologique est connue pour sa richesse en vestiges d'anciennes civilisations et de routes commerciales.
  • Les autorités considèrent cette étape comme une réalisation des objectifs de la Vision 2030 de l'Arabie saoudite.

Al-Faw a été officiellement reconnu comme l’un des derniers ajouts à la liste des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO.
L’inscription d’Al-Faw sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO figure sous la rubrique Biens culturels dans la catégorie des biens culturels.
La zone archéologique à 650 kilomètres au sud-ouest de Riyad a été reconnue le 3 août, samedi.
Pour trouver Al-Faw, les visiteurs doivent se rendre au cœur de la chaîne de montagnes de Tuwaiq et dans le désert de Empty Quarter.
Plus important encore, le site abrite environ 12 000 vestiges archéologiques.
Ceux-ci s’étendent de l’ère préhistorique à la fin de l’ère préislamique et témoignent de trois populations humaines différentes.

Civilisations anciennes et routes commerciales

La richesse archéologique d’Al-Faw est complétée par divers outils paléolithiques et néolithiques, des gravures rupestres et des cairns funéraires.
D’autres découvertes comprennent la montagne de Khashm Qaryah, un ancien système de gestion de l’eau, et l’ancienne ville de Qaryat Al-Faw.
En outre, d’anciennes civilisations y vivaient déjà il y a 6 000 ans.
Selon l’UNESCO, Al-Faw a joué un rôle clé dans les anciennes routes commerciales de la péninsule arabique.
Cependant, les commerçants l’ont soudainement abandonnée vers le cinquième siècle.
En outre, l’UNESCO explique que les habitants d’Al-Faw possédaient d’excellentes compétences artistiques.
De plus, la région possède des routes qui servaient de ponts aux caravanes commerciales.
Les touristes intéressés peuvent séjourner dans des maisons d’hôtes traditionnelles près d’Al-Faw.
Celles-ci proposent une décoration et une cuisine locales, ainsi qu’une variété d’activités culturelles.
Diriyah et At-Turaif, un autre site du patrimoine mondial de l’UNESCO, sont d’autres arrêts possibles lors de la visite d’Al-Faw.

Al-Faw : Préserver l’identité et le patrimoine nationaux

Le directeur général de la Commission saoudienne du patrimoine a déclaré : “L’inscription d’Al-Faw sur la liste de l’UNESCO témoigne de l’importance historique et culturelle du royaume. Elle souligne notre engagement à préserver et à promouvoir notre patrimoine.”
Le ministre saoudien de la culture et gouverneur de la Commission royale pour Al-Ula, le prince Badr bin Farhan, a quant à lui estimé qu’il s’agissait d’un succès de la Vision 2030.
“Les profondes racines historiques du Royaume et son rôle de premier plan dans la préservation du patrimoine humain mondial s’alignent sur la Vision 2030 saoudienne, qui met l’accent sur l’importance de l’identité et du patrimoine nationaux”, a-t-il fait remarquer.
En outre, il a également noté que l’Arabie saoudite comprend l’importance de préserver Al-Faw et d’éduquer le monde à ce sujet.

A propos de l’UNESCO

Il existe actuellement huit autres sites du patrimoine mondial de l’UNESCO en Arabie saoudite, en plus d’Al-Faw.
Il s’agit notamment d’Al-Hijr (2008) et d’At-Turaif à Diriyah (2010), Jeddah historique (2014) et l’art rupestre de la région de Hail (2015).
D’autres sites sont l’oasis d’Al-Ahsa (2018), la zone culturelle de Hima (2021) et la zone protégée d’Uruq Bani Maarid (2023).
L’acronyme UNESCO signifie Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.
Elle a des bureaux dans 54 pays et emploie 2 300 personnes.
Il est important de noter que l’UNESCO s’occupe de plus de 2 000 sites du patrimoine mondial de l’UNESCO et de réseaux de villes créatives, apprenantes, inclusives et durables.
Elle supervise également 13 000 écoles, institutions de formation et de recherche et chaires universitaires associées.
Dans cette optique, les candidats à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO doivent présenter une “valeur universelle exceptionnelle”.
En conséquence, ils doivent également répondre à au moins un des dix critères de sélection. Photos : X/MOCHeritage